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Critique de l'album Rue de Siam
Rue de Siam

Novembre 80, Paris : il gèle, Marquis de Sade est en ville. 0 heure, je descends les marches du Studio Ramsès, courbé sous la voûte de pierres centenaires… et je débouche rue de Siam, à Brest. Les embruns salés irritent mes lèvres, le vent mord mes oreilles ; au loin, la silhouette indécise d'un fille sans nom regarde le port dans les yeux… " Rue de Siam " c'est la chanson phare et le titre du second album de Marquis de Sade. Un album maritime. Aux commandes du vaisseau, Steve Nye, producteur de Roxy Music, qui travailla également avec Pretenders et Brian Eno. Des claviers additionnels du pianiste jazzman Mico Nissim, une trompette dans l'instrumental " Submarine & Iceberg ", et bien sûr les deux saxophonistes fous. Deux chansons en français. " Cancer & Drug ", et " Final fog ", " Iwo Jima Song " en trois parties : " Ants Noise ", " Haisen Da " et " Straight Line ", et encore " Stairs And Halls ", " Back To Cruelty ", " Silent World ", " Wanda's loving boy " et une troisième version de " Henry ", le morceau fétiche. Un album beau et passionné. Vous avez jusqu'au 19 janvier pour choisir entre la vivisection et l'anesthésie.

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